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J’ai test-thé le japon une deuxième fois. (Partie I)

 

 

Comme annoncé dans mon dernier article sur mon premier voyage au Japon [lien], j’ai remis le couvert cet été.

 

 

Je suis partie un peu plus de 5 semaines … et ce fut encore une fois MAGIQUE!

 

Quel fut mon parcours? Ahh … je dois ordonner mes souvenirs et pensées. Tout se bouscule dans ma tête.

La chronologie est la suivante.

 

Le départ au Japon

Je suis partie de l’aéroport d’Amsterdam-Schiphol pour un vol direct vers Osaka le 7 juillet 2017. Je ne voulais pas réexpérimenter les 15 heures de vol avec escale de la première fois. Ce fut trop exténuant.

 

 

L’arrivée au Japon

Cette année mon voyage au Japon s’est déroulé en deux temps.

Premier temps

Pourquoi Osaka? En général, les gens atterrissent à Tokyo.

En fait j’allais suivre une formation pendant 2 semaines dans une unité de production de thé dans la région de Kyoto, passé Uji.

Je voulais approfondir mes connaissances sur le thé japonais que je vends [mon e-shop] depuis sa cueillette jusqu’à la production manuelle et/ou mécanique des thés verts japonais comme les Sencha ou Gyokuro. Vous savez ces thés dits roulés qui ressemblent à des aiguilles vertes.

 

 

 

J’ai rencontré des gens magnifiques, intéressants et tout aussi passionnés que moi pour le thé japonais et le thé en général. Sur mon chemin j’ai côtoyé des agriculteurs , des producteurs, des hommes d’affaires, des sommeliers en thé et différents maîtres et maîtresses du thé, ….  Chacune de mes rencontres sera le sujet d’articles indépendants. J’ai tellement de choses à raconter. 

Deuxième temps

Ma famille m’a rejointe à Kyoto le 22 juillet 2017.

Ah oui j’ai oublié de souligner que j’étais partie toute seule! C’était la première fois que je voyageais solo. Je peux dire que la semaine précédant mon départ mes nerfs étaient à vif! Mais je me suis mise en boule pour rien: sur place tout s’est très très bien déroulé. Par contre je ne peux pas dire que voyager seule est quelque chose que j’ai aimé faire. 😉

 

Quel a été mon itinéraire japonais?

Cette fois-ci le thème dominant de notre voyage, hormis la nécessité de faire ma formation et de rencontrer mes contacts professionnels sur place, était d’aller découvrir la nature dans les villes (les jardins) et hors de la ville. J’ai essayé d’éviter un maximum les zones touristiques bon pas toujours avec tout le succès espéré car l’été reste quand même la saison haute pour le tourisme japonais.

 

Ainsi, nous avons parcouru [entre autres choses] les Alpes japonaises et la belle île d’Hokkaido.

 

source

 

Commençons avec les Alpes japonaises. La majorité de nos déplacements dans cette région se sont faits en voiture. On a privilégié la voiture car nous voulions sortir des sentiers habituels et de ne pas nous plier à des horaires de trains ou bus.

 

 

Dans les Alpes, avec ma famille, j’ai fait la route de Nakasendo, cette fameuse route qui reliait à l’époque Edo (date: 1603 – 1868) Tokyo à Kanazawa (et vice-versa). Des parties des ces routes peuvent être faites à pied. Ainsi on découvre la nature alpine, les cascades, … .

 

J’ai visité Kiso, Takayama, Narai, Tsumago et Magome. Ces villes sont des musées à ciel ouvert. On a l’impression qu’à tout moment Rurouni Kenshi va débouler d’un coin d’une petite rue ou d’une de ces maisons traditionnelles.

 

Dans chacune de ces petites villes j’ai eu la chance d’interagir avec les locaux et d’améliorer ainsi mon Japonais. A Narai, la gardienne du musée nous a fait un tour privé du petit musée de la ville. A Tsumago, j’ai discuté avec des grands-parents qui avaient visité Bruges et Bruxelles il y a 40 ans.

 

Un autre jour nous avons fait un mini trekking dans la réserve naturelle et montagneuse de Kamikochi , vallée forestière de 15km le long de la rivière Azusa. On ne peut pas y arriver en voiture. Il faut prendre un bus. Il y a différentes promenades possibles, de la soft à celle la plus ardue. Nous avons fait la version soft. Certes je ne suis pas une trekkeuse aguerrie. Lorsque l’on fait référence aux Alpes … je peux comprendre. Toutefois il subsiste une touche japonaise avec les temples que l’on retrouve de temps en temps sur le chemin.  Des lacs, des rivières’, des forêts … on n’entend plus les cicadas -les fameuses cigales japonaises – cela fait un bien fou aux oreilles sensibles. C’était une belle aventure.

 


 

 

Kanazawa est une ville coup de cœur. Son Musée d’Art Contemporain  est un bijou.

 

A la sortie du musée dans une petit van, j’ai pu boire un bon « dripped » café fair-trade produit sur commande, chose assez rare au Japon qui est envahi par des Starbucks. [Note: Quoi un café et pas du thé? en fait étonnamment plus je m’éloignais de Kyoto … le thé se faisait plus rare.]. La dame qui tenait le van était très sympathique. Elle aussi avait visité Bruxelles il y a 15 ans!

 

C’est à Kanazawa que j’ai bu mon premier vin japonais. Un rouge. Pas mauvais du tout! Et puis encore d’autres 🙂 …

 


 

Et puis il y a les anciens quartiers des samurais et prostitués, des ateliers de poteries Kurani, …

 

Oh j’allais oublier le fameux jardin Kenrokuen à Kanazawa, une perle. Ce jardin riche est considéré comme un des trois plus beaux jardins paysage du pays. Ouvert au public en 1871, ce large jardin en fait faisait anciennement partie du domaine du château de Kanazawa. Kenrokuen veut dire littéralement le « Jardin des 6 sublimes », c’est-à-dire les 6 piliers d’un beau jardin: spacieux, plein d’eau, antiquités, de belles et larges vues, des espaces séculaires et l’artificialité.

 

Ce qui m’a le plus marqué est le musée Daisetsu Suzuki , cet intellectuel japonais qui a introduit le bouddhisme Zen en Occident. L’architecture très moderne convie parfaitement ses préceptes. Bon par contre … n’y allez pas avec les gosses … leurs bruits détruiront l’atmosphère calme et paisible.

 


 

 

La péninsule de Noto (Préfectur d’Ishikawa) est autre coup de cœur.

Ici tout doit se faire en voiture surtout si vous désirez sortir des villes et expérimenter la nature. Il y a bien des bus et trains mais cela sera un frein à votre liberté de visiter à votre aise la région.

Avec la voiture nous avons ainsi pu s’arrêter sur les plages, au port d’Hashima, voir le phare de Rokkozaki, flâner comme les Japonais en voiture – ils appellent cela drivu suru -, …  On y a vu des aigles à gogo, des insectes énormes, des papillons à profusion, des musemebashi (abeilles tueuses)… Une fête pour les yeux.

 


Conclusion (intermédiaire)

J’ai oublié un bon nombre d’endroits que j’ai visités. En effet, je n’ai même pas par exemple parlé de Nagoya, de son château, jardin et musée. Je m’en excuse d’avance.

 

Ce voyage m’a beaucoup marqué (encore une fois). Il me donne encore plus envie de découvrir le reste du Japon. Et oui .. je suis bel et bien « bleue » du Pays du Soleil Levant.

 

Dans la deuxième partie de cet article je vous parlerai de la découverte d’Hokkaido, une île où l’on est (très) loin du dépaysement japonais habituel.

 

 

crédits photos – OchaNokcha 2017

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