Je t’aime d’amour marmelade
Même si cela ne se dit pas.
Mon coeur bat la chamade
A chaque fois que je te vois.
J’aimerais m’étendre sur l’herbe
Fraîchement coupée, encore imberbe.
Poser mes lèvres sur ton corps,
Le couvrir de fièvre et d’or.
Je voudrais m’envoler dans le ciel,
Faire renaître à tout prix le soleil.
Quand tu t’en vas, je meurs.
De toutes mes larmes, je pleure.
Mon rêve : construire un pont
Où un jour, nos horizons
Pourraient se rejoindre
Et nos baisers, s’adjoindre.
M’imprégner des grains de ta peau,
Traverser nos sangs, mille frontières
Tout en portant ton drapeau,
Naviguer sur les mers où tout est beau.
Ne pas nous prendre au sérieux
Sans imaginer nous rendre heureux.
Juste l’éclat du vert de tes yeux
Comme unique témoin de nos jeux.
Marcher tout droit vers ta lumière.
Porter des ornières, juste me taire.
Nos regards en disent bien plus long
Que de nos aïeux, leur abandon.
Garder en secret ce désir, notre plaisir.
La douceur de ton baiser sur ma joue.
Tes caprices qui me font la moue,
Oh Fabrice, tu demeures mon élixir.
Juste te dire puisque tu ne le sais
A quel point mes barrières, mes regrets
Auront terni hélas l’éclat d’un nouveau jour
J’espère obtenir ton pardon, mon amour.
Je me réjouis du jour d’après,
Celui où nous nous reverrons, guillerets,
Où nous danserons la carmagnole
Loin de ce monde stupide qui se désole.
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