Bien Etre

Pour mes amies les femmes…

 

Je m’adresse à celles qui sentent à l’intérieur de leur ventre comme un tremblement doux mais persistant… A mes sœurs qui sentent comme une énergie qui pousse leur âme à sortir de l’eau sombre des douves où elle a été si longtemps enfermée.

Envie d’être pleinement qui vous êtes ? De créer ? De marcher pieds nus sous la lune ? De plonger vos mains dans la terre ? De manger avec les doigts ? De peindre avec le feu naissant de votre vraie nature ?

C’est le chant de votre âme qui s’élève et qui cherche le chemin pour se faire entendre… Un jour, une fleur libre et sauvage éclot dans un champ infini de beauté. Et vous n’avez plus rien à faire, juste l’offrir à celui qui peut s’incliner devant la merveille que vous êtes.

femme pieds nus

Mais voilà, ce n’est pas toujours si simple, dans beaucoup de mythes et contes, on parle des « Dieux jaloux ». Leurs narines frémissent au parfum de l’âme. Leur jouissance, tuer l’âme naissante. Dès qu’ils en ont « vent », ils se précipitent et soufflent sur elle leur haleine putride. Vous les connaissez déjà. Ils se présentent d’abord sous formes de murmures dévalorisants. Ils ont toujours été là, à saboter tous vos élans, sous la forme de chuchotements tels que : « tu n’es pas capable, mais pour qui te prends-tu ? », si vous les suivez, vous vous retrouvez abattues, déprimées et sans vie, encore plus qu’avant.

Pourquoi ?

Car quand l’âme a chanté une fois, elle ne peut plus rester dans le silence. Un feu qui se consume sans avoir donné un peu de sa lumière, laisse un goût amer.

femme libre

Alors, première suggestion, mes amies, n’écoutez pas ces voix, continuez votre chemin ! Remettez-les en question et rassurez les parties de vous qui ont peur. Car la peur est l’amie des jugements, elle vient se présenter à vous quand vous vous apprêtez à sauter pour la grande aventure des retrouvailles avec votre nature véritable. Votre nature véritable, c’est celle qui parle aux anges la nuit, celle qui étreint le monde avec ferveur et passion.

Alors comment faire pour poursuivre votre chemin de vérité ?

Je n’ai pas de conseils à donner, chaque jour, je puise encore l’eau dans le puits de mes ombres. Et je cherche des compromis, des arrangements. Mais j’ai découvert une chose précieuse que j’ai envie de partager avec vous. Quand je regarde en face « la peur », quand je me laisse traverser par elle sans me cacher dans le nid rassurant de mes habitudes, ce que je nommais « ennemi » devient amical.

femme chemin

La peur a alors le goût de la force de vie qui m’anime ! Cela devient grisant, excitant ! Regardez les femmes qui ont marché dans l’ombre, il y a une lumière dans leurs yeux… Une lumière qui peut faire peur, un éclair de douce folie qui, pour qui sait le voir, est la lumière de la vie…

Ce qui m’aide moi quand je me suis confrontée à une peur ?
Je regarde ce que cela me fait à l’intérieur de sentir cette peur, les émotions dans mon corps. Je ne la fuis pas. La peur c’est une énergie, si je la laisse se manifester, sans interférer, elle va se dissoudre naturellement.
Ensuite je regarde la pensée qui me vient. Souvent à cette pensée est rattachée une croyance. Comme le suggère cette grande dame Byron Katie qui a mis en place un « Travail » bien spécifique pour démonter les croyances.
Je questionne ma pensée et je m’interroge sur sa validité.
Que ferais-je sans cette pensée ?
Par exemple « je ne vais pas peindre car je ne sais pas dessiner »
Que ferais-je sans cette pensée ?
Réponse suggérée : « Mais Bon Dieu de bon sang, je vais m’acheter des pinceaux, là, tout de suite et je vais m’amuser juste pour rien, pour la joie de suivre l’élan qui me vient ! »
Et si je remets en question cette pensée, je ferme les yeux… Bien entendu, je n’ai pas besoin d’être un dessinateur talentueux pour peindre !

Tout cela demande du temps, du courage, de l’engagement…
Mais vous pouvez le faire !

Alors, on la laisse se déployer cette énergie ?

Comment savoir si c’est votre chemin ?

Sentez là…
Sentez dans votre ventre, si ça chauffe, si ça vibre, si ça bouge, si ça sent la joie, si cela vous fait sourire, si ça ne cherche à aller nulle part, si c’est là maintenant, si ça vous fait naître des larmes tellement c’est évident, si ça n’a pas de futur, si « ça » dit « oui », si ça sent l’unité et la grâce…

 

C’est oui ? Alors foncez mes sœurs et plongez les mains dans la terre sacrée de votre belle féminité ! La vie se chargera du reste…

Avec tout mon cœur,

Catherine Pirard

Sophr’O Huy

 

Zelles Ô Féminin,

 

 

Zelles

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