La Pnl* nous en apprend tous les jours sur nous-même. Elle nous permet de simplifier nos relations grâce à une meilleure compréhension de l’autre. Le présupposé 4 nous a permis de comprendre qu’à la base de chaque comportement, il y avait une intention positive.
Nous savons également maintenant que toutes nos réactions ne sont pas à lire au premier degré.
Nous allons approfondir grâce au présupposé 5 ce regard à poser tant sur nous que sur nos interlocuteurs.
Nous ne sommes pas nos comportements
Le stress, la fatigue ou à contrario, l’enthousiasme ou une bonne nouvelle influe sur notre comportement. En psychologie sociale et plus particulièrement en analyse transactionnelle, le mécanisme de « la collection de timbres-poste » est bien connu.
En deux mots, il s’agit de l’accumulation de petites contrariétés ou de difficultés, de sentiments, qui poussent un individu à une réaction disproportionnée quand la coupe déborde.
Ce comportement momentané, généralement regretté est souvent, malheureusement, dirigé vers une victime innocente. Après une mauvaise journée au travail, qui ne s’est pas énervé sur un enfant pour un geste maladroit ou envoyé au diable un conjoint pour une petite blague tombée mal à propos ?
Mais lorsque ce comportement est vu de l’extérieur par une personne qui vous connait pas, voilà une bien mauvaise image de marque et chacun sait ô combien il peut être difficile de s’en défaire.
Chacun d’entre nous, et c’est une composante de l’humain, a tendance à se faire une idée d’une personne et du type de relation à avoir avec elle sur base d’une seule observation.
Mais en acceptant le fait que chaque individu à des moments de faiblesse (oui, nous y compris !) et que le comportement d’une personne n’est pas forcement dirigé contre nous, il est plus facile de rester serein. Une fois le moment délicat passé, même s’il est difficile d’accepter des remontrances ou même de voir son travail ou sa relation mise en doute, posons-nous la question.
Qu’est ce qui a motivé un tel comportement ?
Qu’est-ce que mon interlocuteur a vécu avant d’arriver face à moi pour être à cran ou être aussi sensible ?
Comprendre ou simplement imaginer les difficultés de vie d’une personne permet de se mette à sa place un court instant et de prendre du recul par rapport à ce qui vient de se passer. La CNV (Communication Non Violente) est un merveilleux outil pour aider à rétablir une communication plus positive en reformulant son message (nous y reviendrons plus tard).
Et pour nous ?
Connaissant le processus, prenons le temps de parler de ce qui nous préoccupe, et si nous n’y arrivons pas, mettons le par écrit de manière à prendre le recul nécessaire et de vider cette collection de timbres.
Prendre conscience que le fait de s’énerver, d’avoir une réaction exagérée, si cela est exceptionnel, est loin d’être grave.
Ce qui l’est, est de refuser de reconnaître ses difficultés et de refuser de faire le pas vers l’autre qui a été blessé.
Même vis-à-vis d’un enfant ou d’un ado… s’excuser, pour un adulte, face à un plus jeune est une preuve de force, pas de faiblesse et permet de construire une relation de qualité.
Retrouvez les précédents présupposés via ce lien
* La programmation neuro-linguistique
Marie Lambillotte
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